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Bus À Londres : Le Guide Ultime 2025 Pour Maîtriser Le Réseau Tfl (Oyster, Contactless, Hopper Fare)

Pourquoi choisir le bus à Londres ? Le célèbre bus rouge à impériale londonien n’est pas qu’une icône de carte postale – c’est aussi un moyen de transport pratique, panoramique et économique. Que vous voyagiez en solo avec un petit budget, en couple curieux ou en famille avec poussette, le réseau de bus de Transport for London (TfL) offre une couverture très large de la ville, avec de nombreuses lignes 24h/24 et des bus de nuit pour rentrer après une soirée. Embarquer à l’étage supérieur d’un bus londonien permet de découvrir la ville sous un nouvel angle, avec des vues imprenables sur les monuments (Big Ben, Tower Bridge, musées…) sans se ruiner. Dans ce guide complet, nous vous expliquons comment utiliser le réseau de bus londoniens de A à Z : comment payer (Oyster card, carte sans contact, Travelcard…), planifier vos trajets, monter et descendre correctement, optimiser votre budget (plafonds capping et Hopper fare), sans oublier des itinéraires de bus touristiques “scéniques” pour explorer Londres autrement. Des conseils locaux, des astuces E-E-A-T et une FAQ vous attendent pour voyager en bus comme un Londonien. Let’s go! 🚍

Aperçu Du Réseau De Bus Tfl

Le réseau de bus de TfL (Transport for London) couvre l’ensemble des 32 boroughs (arrondissements) de Londres et au-delà, avec plus de 700 lignes de bus. Impossible de manquer les arrêts : ils sont signalés par un panneau rond rouge (le fameux « roundel ») marqué “Bus Stop”, souvent accompagné d’une lettre repère et du nom de l’arrêt. Chaque arrêt affiche les numéros de bus qui y passent, leur direction (généralement indiquée par “towards …” sur le panneau) ainsi que le nom du terminus ou une destination majeure. Par exemple, un arrêt pourra indiquer : “15 towards Trafalgar Square”, signifiant que le bus 15 en direction de Trafalgar Square s’y arrête. Les arrêts possèdent aussi un code à cinq chiffres utile pour consulter les prochains bus en temps réel (via SMS ou applis).

Un arrêt de bus typique à Londres (Trafalgar Square, arrêt B), indiquant les lignes qui s’y arrêtent et leur destination. Chaque arrêt a une lettre repère – ici “B” – et affiche les destinations “towards” (vers) des bus.

Les bus londoniens se distinguent par leur fréquence élevée dans le centre (toutes les 5–10 minutes aux heures de pointe sur les lignes principales) et un fonctionnement en mode “couloirs dédiés” sur de nombreuses artères (les “bus lanes”) qui leur permet d’éviter une partie des embouteillages. À l’extérieur du centre, certaines lignes fonctionnent en régime hail and ride (faire signe au conducteur en dehors des arrêts fixes, indiqué sur le parcours), mais la plupart du temps il faudra être à un arrêt désigné pour monter. Les bus circulent généralement de 5h du matin à minuit, mais plus de 100 lignes offrent un service 24h/24, et d’autres se transforment en bus de nuit (numéros précédés de “N”) après la fermeture du métro. Les bus de nuit couvrent le créneau ~00h30 – 5h et remplacent le métro nocturne en passant par des hubs comme Trafalgar Square, point de départ de nombreuses lignes N. Sachez que les services de nuit sont moins fréquents (souvent un bus toutes les 20–30 min), mais ils restent fiables et sûrs grâce à la présence d’autres voyageurs et à la vidéosurveillance (tous les bus TfL sont équipés de caméras). En résumé, le bus londonien est un moyen de transport ultra-maillé et flexible – idéal pour explorer la ville 24h/24 à moindre coût, tout en admirant la vue depuis l’étage supérieur.

Payer Son Trajet En Bus À Londres

Les bus londoniens sont 100% sans espèces : impossible de payer en cash à bord depuis 2014. Pour monter, vous devez utiliser une carte de transport ou de paiement. Les options principales sont : la carte sans contact bancaire (Contactless), la carte Oyster (carte à puce prépayée de TfL), ou un Travelcard (abonnement papier ou électronique). Pas de panique, c’est très simple : il suffit de taper la carte sur le lecteur jaune à l’embarquement. Ne la retapez pas en descendant (pas de “tap out” en sortant – le système prélève un forfait fixe par trajet bus). Chaque fois que vous montez dans un bus, approchez votre carte ou appareil (smartphone, montre connectée) du lecteur : un bip et un voyant vert confirment la validation.

La carte Oyster standard (bleue) de TfL. Elle coûte £7 (frais non remboursable) et se recharge en crédit voyage (“pay-as-you-go”) ou en abonnements (Travelcards). La carte sans contact bancaire est son alternative : pas de carte à acheter, on utilise directement sa Visa/Mastercard/Smartphone.

Tarif – Le prix d’un trajet en bus est forfaitaire, £1.75 par montée, quelle que soit la distance parcourue. Ce tarif unique (adulte) s’applique 24h/24 (les nuits et week-ends aussi). Ce qui rend le bus très économique : à Londres, c’est moins cher que le métro pour les mêmes déplacements. Mieux : grâce au Hopper fare, vous pouvez prendre autant de correspondances bus (ou tram) que vous le souhaitez pendant 1 heure sans payer plus. Autrement dit, si vous changez de bus dans les 60 minutes après la première validation, le système n’applique pas de nouveau débit – c’est inclus dans votre £1.75. Vous pourriez enchaîner 3 bus en 1h pour traverser la ville pour le prix d’un seul trajet ! Ce Hopper fare fonctionne automatiquement avec la même carte (contactless ou Oyster) – pensez donc à utiliser la même carte à chaque montée pour en bénéficier.

Plafonds tarifaires (capping) – Autre atout : le réseau TfL plafonne vos dépenses quotidiennes et hebdomadaires. En bus, vous ne paierez jamais plus de £5.25 par jour au total, peu importe le nombre de trajets effectués. Après l’équivalent de trois trajets (3 × £1.75 = £5.25) dans la même journée, les suivants sont gratuits jusqu’à 4h30 du matin le lendemain. De même, si vous restez une semaine, le système de capping hebdomadaire (du lundi au dimanche) limite la somme totale – par exemple £24.70 maximum par semaine (7 jours) pour les bus/trams en 2025. Ce plafond hebdo automatique n’est appliqué que sur les cartes sans contact bancaires (Contactless). Avec une Oyster card, le daily cap fonctionne, mais pour une semaine de bus il vous faudrait acheter un pass 7-day Bus & Tram séparément (voir Travelcard ci-dessous).

Oyster vs Contactless vs Travelcard : quelle formule choisir ? (Voir le comparatif ci-dessous) En bref, si vous avez une carte bancaire sans frais à l’étranger, utiliser le paiement sans contact directement est le plus simple et flexible. Vous n’avez pas à acheter de carte dédiée ni à recharger – les trajets seront débités sur votre compte au jour le jour (avec plafonnement auto). La Visitor Oyster card ou Oyster Card standard peut être intéressante si vous n’avez pas de carte sans contact, ou souhaitez un support séparé pour maîtriser votre budget transport. Notez qu’une Oyster coûte £7 à l’achat (non remboursés). Elle peut être obtenue aux guichets/distributeurs TfL (Oyster standard) ou commandée en ligne (Visitor Oyster, expédiée avant le voyage). Enfin, les Travelcards sont des forfaits illimités (1 jour, 7 jours ou plus) couvrant métro + bus selon les zones. Un Day Travelcard zones 1-2 coûte environ £15 (2025) et un 7 Day Bus & Tram Pass coûte £24.70. Les travelcards papier ont peu d’intérêt financier par rapport au caping (sauf pour profiter d’offres touristiques 2-for-1 via les gares nationales). En revanche, charger un 7 Day Travelcard sur Oyster peut valoir le coup si vous restez 5+ jours à Londres et utilisez beaucoup le métro + bus. Pour le bus seul, la carte sans contact suffit dans la plupart des cas.

Option de paiementCarte bancaire sans contact (Contactless)Carte Oyster (standard ou visitor)Travelcard (pass illimité)
Coût de la carteAucun – utiliser votre carte existante.£7 (frais d’activation non remboursé).Travelcard papier : ~£6 de supplément si acheté seul.
Travelcard sur Oyster : nécessite une Oyster (£7).
Utilisation / RechargePas de recharge : débit direct sur votre compte bancaire après usage.Rechargement (top-up) nécessaire (crédit ou pass). Solde stocké sur la carte.Forfait prépayé (1 jour, 7 jours, etc.). Aucun débit par trajet pendant la validité.
Plafond (capping)Oui – daily cap £5.25 et weekly cap £24.70 auto (Lu-Di).Daily cap £5.25 OK. Pas de weekly cap auto (besoin d’acheter un pass semaine séparé).N/A (voyages illimités pendant la durée du pass).
Avantages✅ Pas d’achat de carte dédié, aucun crédit dormant.
✅ Capping auto jour & semaine.
✅ Idéal courts séjours avec carte sans frais.
✅ Permet de dissocier le budget transport.
✅ Convient si pas de carte sans contact.
✅ Réductions enfants/étudiants via Oyster photocard.
✅ Rembourse le crédit non utilisé (≤£10 récupérable aux machines).
✅ Voyages illimités (pratique si usage intensif).
✅ Peut servir pour les offres touristiques (2-for-1 avec ticket National Rail).
✅ Tranquillité d’esprit : coût transport fixé d’avance.
Inconvénients⚠️ Des frais bancaires étrangers peuvent s’appliquer (vérifier auprès de votre banque).
⚠️ Ne convient pas pour les tarifs réduits enfants (il faut une Oyster photocard).
⚠️ Frais initial £7 non remboursé.
⚠️ Doit être rechargée (risque de solde insuffisant, mais une tolérance d’un trajet existe).
⚠️ Pas de capping hebdo auto (sauf en payant par trajets chaque jour).
⚠️ Prix élevé à l’achat (il faut amortir sur la durée).
⚠️ Moins souple : zones fixes, pas de remboursement si usage moindre.
⚠️ Les Day Travelcards sont en voie de disparition et plus coûteuses que le pay-as-you-go + cap.

 

Résumé des tarifs bus à Londres : £1.75 le trajet, transferts illimités gratuits pendant 1h (Hopper fare), et jamais plus de £5.25 par jour en bus (plafond quotidien). Le tout fonctionne par simple validation (tap) de votre carte sans contact bancaire, carte Oyster ou Travelcard en montant dans le bus.

En pratique, payer le bus est ultra simple : préparez votre carte (ou téléphone) à l’approche du bus. Montez par la porte avant (toujours laisser descendre les passagers d’abord 🚪), dites bonjour au chauffeur si vous le souhaitez, et tapotez votre carte sur le lecteur jaune à côté de lui. Bip ! Vous êtes débité de £1.75 (sauf si vous êtes dans l’heure Hopper : alors “£0.00” s’affiche sur l’écran). Ensuite, plus rien à faire – allez vous asseoir ou tenir la rampe. Ne retapez pas en sortant, et n’essayez pas de payer en espèces (le conducteur ne peut pas accepter de cash). Si par mégarde vous montez sans crédit suffisant sur votre Oyster, pas de panique : vous pourrez faire un trajet de plus “à découvert” (grace journey) et régulariser plus tard. En somme, Londres a rendu l’usage du bus 100% dématérialisé et assez indulgent pour les touristes étourdis.

Astuce budget : les enfants de moins de 11 ans voyagent gratuitement en bus à Londres (ils montent simplement avec l’adulte, pas de billet requis). Les jeunes de 11 à 15 ans peuvent aussi voyager gratuitement ou à tarif réduit, mais doivent avoir une Oyster photocard Zip spéciale (à demander à l’avance). Pour les 16–17 ans, il existe également des réductions (Oyster 16+). Renseignez-vous sur les conditions familiales pour optimiser les coûts si vous voyagez avec des ados.

Planifier Un Trajet En Bus

Malgré le nombre de lignes impressionnant, planifier vos déplacements en bus est un jeu d’enfant grâce aux outils numériques. Voici comment faire :

  • Apps et outils utiles : Téléchargez l’appli officielle TfL Go ou une application tierce comme Citymapper (très populaire à Londres) ou Google Maps/Apple Plans. Il vous suffit d’entrer votre destination : l’appli vous proposera des itinéraires en bus, avec le numéro de la ligne, l’arrêt où monter et la durée estimée. Citymapper, par exemple, vous indique même le temps d’attente du prochain bus en temps réel et l’heure d’arrivée prévue, ainsi que le coût. TfL Live Bus Arrivals (disponible via le site TfL ou des apps) permet d’obtenir le temps d’attente à n’importe quel arrêt en entrant soit le code de l’arrêt, soit le numéro de la ligne et le nom de l’arrêt.
  • Lire les horaires et temps d’attente : Aux arrêts, les fiches horaires traditionnelles sont affichées, mais à moins d’être en périphérie à 3h du matin, vous n’en aurez presque pas besoin. La plupart des arrêts centralisés disposent d’un écran électronique indiquant les prochains bus et leur arrivée en minutes. Si l’arrêt n’en a pas, consultez votre smartphone : le temps réel est très fiable grâce au GPS dans chaque bus. Attendre son bus à Londres revient souvent à quelques minutes de patience seulement. Un panneau peut indiquer “Due” quand le bus est imminent, ou “5 mins” (5 minutes).

Affichage électronique en temps réel à un arrêt de bus (Countdown de TfL) indiquant les prochains passages : ici, le bus 31 vers Camden Town est “due” (arrive maintenant), suivi du 328 dans 3 minutes. Ces écrans, présents à plus de 2 600 arrêts, facilitent la planification spontanée des trajets.

  • Choisir le bon sens de trajet : Attention aux avenues à sens unique et aux arrêts jumelés : à Londres, le même bus aura souvent deux arrêts distincts de chaque côté de la rue selon la direction. Vérifiez bien la destination affichée. Sur le front du bus, le numéro et le terminus sont indiqués (ex : “15 Tower Hill” vs “15 Trafalgar Square”). De même, l’arrêt portera la mention “towards X” pour préciser la direction. Si vous vous trompez de sens, pas de panique : avec le Hopper fare, vous pourrez redescendre et reprendre un bus dans l’autre sens sans frais supplémentaires (tant que vous êtes dans l’heure).
  • Fréquence et horaires : En journée, les lignes centrales ont une fréquence élevée (5 à 10 min). En soirée, la fréquence peut tomber à un bus tous les 10–15 min, et certaines lignes s’arrêtent vers minuit si elles ne sont pas 24h/24. Les horaires exacts sont affichés en détail sur le site TfL ou sur l’appli TfL Go (pour les passionnés de planning), mais la plupart des voyageurs se fient au temps réel. Astuce : évitez si possible les correspondances bus-bus trop serrées la nuit, car attendre 30 minutes dans le froid n’est pas agréable – mieux vaut prévoir un pub ou café 24h comme point d’attente confortable si votre connexion nocturne est longue.
  • Plan B en cas de perturbation : Les bus peuvent être déviés (diverted) temporairement en cas de travaux ou d’événements. Les arrêts impactés afficheront un avis jaune indiquant la déviation. Votre appli devrait aussi vous prévenir (“Bus on diversion”). Si votre bus ne passe pas à l’arrêt habituel, repérez l’affichette qui indique où le prendre (souvent un arrêt voisin). En cas de doute, demandez au chauffeur du premier bus qui passe – les Londoniens sont habitués et bienveillants avec les touristes perdus 😉.
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Monter Et Descendre Du Bus : Mode D’emploi

Monter dans un bus londonien, c’est tout un petit rituel courtois. Voici comment procéder comme un local :

  • À l’arrêt, faites la queue – Les Britanniques adorent la file d’attente disciplinée. Si plusieurs personnes attendent, alignez-vous approximativement là où les portes avant du bus s’arrêteront. Ne grugez pas la file, même si ce n’est pas une queue formelle. Laissez descendre les arrivants du bus précédent avant de vous positionner.
  • Montez par la porte avant – Sur tous les bus modernes (pratiquement tout le réseau), la montée se fait par l’avant uniquement, devant le conducteur. La porte centrale/arrière est réservée à la descente sur la plupart des modèles. Il existe encore quelques bus “New Routemaster” à trois portes, notamment sur certaines lignes centrales, où la montée peut théoriquement se faire aussi au milieu – mais par sécurité, entrez toujours par l’avant à moins d’y être invité, surtout pour valider votre titre.
  • Validation – Comme décrit plus haut, présentez votre carte ou ticket sur le lecteur jaune. Si vous montrez un Travelcard papier, montrez-le simplement au chauffeur (il opine du chef). Une fois validé, avancez. N’hésitez pas à saluer le chauffeur d’un petit “Hi / Thank you” en montant, c’est commun.
  • À bord – où s’asseoir ? Si une place est libre en haut, foncez : l’étage supérieur, tout devant est la meilleure vue panoramique. Les sièges avant à l’étage offrent un “vue carte postale” sur la route et les monuments – parfait pour prendre des photos (attention aux reflets sur le pare-brise toutefois). En bas, les sièges avant sont pratiques pour les trajets courts ou si vous prévoyez de descendre bientôt. Note : les sièges marqués d’un pictogramme bleu sont des places prioritaires (aînés, personnes enceintes, handicapées). Si vous vous y asseyez et qu’une personne éligible monte, offrez-lui votre place avec le sourire 😊.
  • Espace poussettes et fauteuils – Les bus londoniens sont très accessibles : ils sont équipés d’un plancher bas et d’une rampe rétractable. La zone centrale du rez-de-chaussée comporte un espace réservé aux fauteuils roulants (un par bus) et c’est également là que peuvent se tenir 1 à 2 poussettes ouvertes. Priorité est donnée aux fauteuils roulants dans cet espace. Si vous êtes avec une poussette et qu’un utilisateur en fauteuil monte, il se peut que le conducteur vous demande de la plier pour lui faire la place – c’est la règle de courtoisie. En dehors de ce cas, vous n’êtes pas obligé de plier votre poussette si elle tient dans l’espace dédié. N’oubliez pas d’activer le frein de la poussette pendant le trajet. Pour les personnes en fauteuil, le bus peut s’agenouiller et déployer sa rampe sur demande : appuyez sur le bouton bleu ou faites signe au chauffeur avant de monter/descendre, il vous aidera.
  • Tenue et sécurité à bord – Une fois le bus en marche, tenez-vous toujours à une barre ou un dossier si vous êtes debout. Le bus peut freiner brusquement. À l’étage, asseyez-vous sans tarder et gardez la rambarde à portée. Évitez de rester dans l’escalier ou à l’avant debout, cela gêne la visibilité du conducteur.
  • Descendre du bus – Les arrêts de bus ne sont pas automatiques : pour demander l’arrêt, appuyez sur l’un des boutons rouges “STOP” situés sur les barres verticales dans le bus. Un “ding” retentit et un affichage “Bus stopping” s’allume à l’avant du bus. Cela signifie que le conducteur s’arrêtera au prochain arrêt. Inutile d’appuyer plusieurs fois – un seul ding suffit (les Londoniens taquins se moquent gentiment de ceux qui spamment le bouton 😅). Lorsque le bus s’immobilise, descendez par la porte du milieu ou du fond (sur les bus à double porte). Sur les bus plus anciens à une porte, on ressort par l’avant près du chauffeur. Là encore, laissez descendre les personnes plus lentes sans pression. La porte se fermera automatiquement une fois tout le monde descendu ou monté.
  • Politesse et étiquette – Pensez à dire merci au chauffeur en descendant (un petit geste de la main ou “Thank you, cheers!” en passant la porte avant si vous sortez par là, c’est coutumier). Ne bloquez pas la porte ou l’allée avec de grosses valises aux heures de pointe, et évitez de parler trop fort au téléphone à bord – le bus est un lieu public où le calme relatif est apprécié. Enfin, petite particularité : pas de nourriture odorante (curry, frites…) – officiellement ce n’est pas interdit, mais par respect on évite de déguster un plat chaud sur un bus fermé.

À éviter : Ne montez pas sans avoir validé votre titre. À Londres, on ne peut pas acheter de ticket au chauffeur, et tout passager est censé avoir “tapé” sa carte. Des contrôleurs en civil peuvent monter et vérifier avec un scanner que vous avez bien validé (ils contrôlent les cartes à distance). Frauder coûte cher (amende de £80). Pensez aussi à éviter les heures de pointe (8h-9h30 et 17h-19h) si vous êtes pressé : les bus seront bondés de pendulaires et avanceront lentement dans le trafic. Mieux vaut visiter à 10h qu’à 8h, autant que possible.

Économies Et Budgets Types

Le bus est le meilleur ami des voyageurs malins et économes à Londres. Pour vous en convaincre, voici quelques scénarios budgétaires concrets exploités à 100% sur le réseau de bus :

  • Journée solo à Londres – budget transport £5.25 : Emma arrive à St Pancras à 10h et veut explorer Londres sans prendre le métro. Elle prend le bus 73 jusqu’à Oxford Street pour faire du shopping (£1.75). De là, elle saute dans le bus 390 vers Trafalgar Square (£0 extra grâce au Hopper fare, elle est dans l’heure). L’après-midi, elle prend le bus 15 pour aller jusqu’à la Tour de Londres (£0, toujours dans l’heure du premier trajet car elle a enchaîné rapidement). En fin de journée, elle rentre de Camden à King’s Cross en bus 274 après avoir dîné (£1.75, nouveau trajet en soirée). Emma a validé 3 fois sa carte, total théorique £5.25 – et c’est exactement ce qu’elle paye au final, grâce au plafond quotidien. Transport illimité pour £5.25, pas mal non ?!
  • Week-end en couple – budget £21 max pour 2 : Alice et Julien passent 3 jours (vendredi-samedi-dimanche) à Londres. Ils n’ont même pas besoin de Oyster : chacun utilise sa carte bancaire sans contact. Ils font tout en bus (sauf peut-être une ou deux longues liaisons en métro, mais restons sur le bus). Chaque jour, leurs déplacements en bus sont plafonnés à £5.25 par personne. Sur 3 jours, ils dépenseront donc au plus £15.75 chacun, soit environ £31.50 à deux. Grâce au capping hebdo de la carte bancaire, en réalité leur facture sera limitée à £24.70 chacun sur la semaine s’ils continuent le lundi – mais comme ils restent 3 jours, ils n’atteignent pas ce seuil de toute façon. Comparé à trois Travelcards papier zone 1-2 (à ~£15 chacune par personne et par jour), l’économie est énorme. Ils utilisent les économies pour s’offrir un bel after-noon tea 😋.
  • 7 jours en famille : Une famille de 4 (2 adultes, 2 enfants de 8 et 14 ans) passe une semaine à Londres. Les deux parents utilisent leur carte sans contact (plafond £24.70 chacun sur la semaine). Le petit de 8 ans ne paye rien en bus. L’ado de 14 ans a une Young Visitor discount temporaire appliquée sur une Oyster card (ça lui donne -50% sur les trajets, mais en bus c’est déjà gratuit jusqu’à 11 ans et seulement £0.75 au-delà). Au final, la famille se déplace toute la semaine essentiellement en bus pour moins de £60 de transport au total pour 4 personnes. S’ils avaient pris le métro tous les jours, leur budget transport aurait pu doubler voire tripler. En bonus, ils ont vu Londres depuis le sommet d’un bus à impériale, ce qu’aucun tunnel de métro ne peut offrir !

 Extrait des tarifs officiels (2025) : un pass Bus & Tram 7 jours coûte £24.70, ce qui correspond au plafond hebdomadaire appliqué automatiquement aux cartes sans contact. En clair, 5 à 7 jours de bus illimités reviennent à ~£24.70 par adulte, un tarif très avantageux par rapport aux autres moyens de transport.

Budget : En combinant le bus avec d’autres astuces, il est tout à fait possible de maintenir un budget transport ultra serré à Londres. Par exemple, alterner bus et marche à pied vous permet de ne payer que lorsque vous êtes fatigué. De plus, les bus de nuit évitent de coûteux taxis après minuit – le Night Bus coûte toujours £1.75, bien moins qu’un Uber à £25 pour traverser la ville la nuit. Enfin, profitez des bus gratuits pour les enfants pour réduire la facture famille. En planifiant bien vos journées par zones géographiques, vous pourriez même n’utiliser que 2–3 bus par jour et rester sous les £4 de dépense journalière. Pensez-y lors de l’élaboration de votre budget voyage.

3 Itinéraires De Bus Scéniques À Londres

Et si vous profitiez du bus non seulement pour vous déplacer, mais aussi pour visiter Londres ? Plusieurs lignes de bus régulières offrent de véritables circuits touristiques à ciel ouvert, frôlant les monuments les plus emblématiques. Nous vous proposons 3 itinéraires panoramiques spécialement pensés pour les voyageurs, à faire avec un simple pass de bus (pour le prix d’un trajet ordinaire). Installez-vous à l’étage avant et admirez le spectacle urbain 😍.

NB : vérifiez toujours sur TfL ou Citymapper les numéros de ligne et parcours à jour (ils peuvent évoluer légèrement). Infos vérifiées au mois d’août 2025.

Itinéraire 1 : Centre historique le long de la Tamise

Parcours : Trafalgar Square → Strand → St Paul’s Cathedral → City de Londres → Tower of London (Tower Bridge)
Ligne de bus principale : 15 (ou 11 en alternative)
Durée : ~30–40 minutes (sans descendre)
Panoramas & arrêts photo : Trafalgar Square et Colonne de Nelson, Fleet Street, Cathédrale St Paul (descendez pour une visite si désiré), Tour de Londres, Tower Bridge.
Description : Ce trajet vous emmène à travers le cœur historique de Londres en longeant la Tamise par moments. Empruntez le bus 15 depuis Trafalgar Square. Dès le départ, vous voyez la National Gallery et Trafalgar Square (montez à l’étage pour apercevoir Big Ben en toile de fond si vous regardez vers l’ouest). Le bus descend le Strand, artère bordée de théâtres et d’édifices victoriens. Repérez au passage les Courts of Justice (grands bâtiments néogothiques sur votre gauche). En continuant sur Fleet Street, vous êtes sur l’ancienne voie des imprimeurs – le cœur du vieux Londres financier. Le clou arrive en tournant vers St Paul’s Cathedral, dont le dôme majestueux apparaît soudainement entre les immeubles. Un arrêt s’impose : descendez à St Paul’s pour admirer de près cette cathédrale du 17ᵉ siècle conçue par Christopher Wren. Reprenez ensuite le même bus 15 suivant, direction Tower Hill. Vous traversez alors la City (le quartier financier), en passant près de Monument (la colonne commémorative du Grand incendie de 1666) et de la bourse. Le trajet se termine à la Tour de Londres, forteresse millénaire abritant les Joyaux de la Couronne. De là, une courte marche vous mène sur Tower Bridge, le célèbre pont à tours, pour une séance photo incontournable. Le parcours, relativement court, vous fait voir un condensé de sites historiques le long de la Tamise – idéal pour un après-midi.

Vue depuis le premier rang de l’étage supérieur du bus 15 approchant de la City of London. On aperçoit les bâtiments historiques et modernes du Square Mile, en route vers la Tour de Londres. Un trajet en bus régulier comme le 15 offre des vues comparables aux bus touristiques payants.

Conseils pratiques : Partez de Trafalgar Square en fin de matinée pour arriver vers midi à Tower Hill et pourquoi pas enchaîner sur un déjeuner dans un pub historique des environs (il y en a plusieurs autour de la Tour). Le bus 11 est une alternative intéressante : il part de Victoria ou Westminster, passe devant Big Ben et le Parlement, puis Trafalgar Square, Strand, St Paul’s et finit vers Liverpool Street. La ligne 11 couvre donc Westminster Abbey et le Parlement en plus (ce que la 15 ne fait pas). À vous de voir selon les monuments prioritaires – éventuellement combinez 11 et 15 (ils partagent une grande partie du trajet central). Notez que ces lignes circulent très fréquemment.

Itinéraire 2 : West End et musées

Parcours : Covent Garden → Trafalgar Square → Piccadilly Circus → Green Park → Hyde Park Corner → South Kensington
Ligne de bus : 9 (Aldwych <> Hammersmith)
Durée : ~40 minutes (sans descendre)
Points d’intérêt : Covent Garden (marché couvert, boutiques), Trafalgar Square, Piccadilly Circus (ses néons et Eros), Green Park, Palais de Buckingham (à distance), Hyde Park, Royal Albert Hall, Musées de South Kensington (Victoria & Albert, Science Museum, Natural History Museum).
Description : La ligne 9 est réputée pour sa traversée du West End et des quartiers royaux – un condensé de culture et de verdure. Commencez à Aldwych/Covent Garden (arrêt “Somerset House” ou “Aldwych” selon l’appli). Le bus vous emmène d’abord à Trafalgar Square (oui, encore lui !), puis remonte Haymarket jusqu’à Piccadilly Circus. Là, asseyez-vous du côté gauche du bus pour bien voir les panneaux lumineux et la statue d’Eros. En bifurquant dans Piccadilly, la ligne longe des boutiques de luxe et vous apercevez à droite Fortnum & Mason (épicerie fine historique). Un peu plus loin sur la gauche, derrière les arbres, se cache St James’s Palace – résidence royale (attention, visible rapidement). Approchez-vous de Green Park : sur votre droite, au-delà du parc, on entrevoit le Palais de Buckingham (descendez à l’arrêt Green Park si vous voulez marcher jusqu’aux grilles du palais). Le bus continue vers Hyde Park Corner, passant sous le Wellington Arch. À ce moment, sur la gauche se déploie Hyde Park (le poumon vert de la ville). Le 9 poursuit sur Kensington Road le long de Hyde Park, puis passe devant le Royal Albert Hall (célèbre salle de concert victorienne en rotonde, côté gauche) et le mémorial doré du Prince Albert qui lui fait face dans le parc. Descendez à l’arrêt “Royal Albert Hall” pour profiter du lieu et faire une pause photo/café au Albert Memorial. Enfin, à quelques minutes à pied se trouvent les grands musées gratuits de South Kensington : le Natural History Museum, le Science Museum et le V&A (Victoria and Albert Museum). Alternativement, restez dans le bus jusqu’à South Kensington station pour débarquer juste devant l’entrée des musées. Vous avez ainsi traversé le West End animé et les quartiers des musées en une seule balade.

Le bus 9 en route vers l’ouest, ici près de Big Ben (Westminster). La ligne 9 est l’un des itinéraires les plus scéniques de Londres : elle passe par les palais royaux (St James’s, Kensington) et plusieurs musées majeurs, offrant un aperçu du Londres historique et culturel depuis l’étage du bus.

Conseils pratiques : Le matin, commencez par Covent Garden (plus vivant en fin de matinée) puis prenez le 9 vers 11h pour être à South Kensington vers midi – pratique pour ensuite déjeuner et visiter un musée l’après-midi (musées gratuits). En été, pensez à descendre à Hyde Park Corner et marcher 15 min à travers Hyde Park jusqu’à South Ken, c’est très agréable. La ligne 9 est généralement opérée avec des bus à impériale modernes ou même parfois d’anciens modèles Routemaster préservés – une touche vintage appréciable. N’oubliez pas de lever les yeux en passant près de Green Park pour voir si vous apercevez le drapeau au sommet de Buckingham (si le Royal Standard flotte, la Reine – ou désormais le Roi – est présent).

Itinéraire 3 : City & East London (marchés et street art)

Parcours : London Bridge → Monument → Bank → Shoreditch → Hackney
Ligne de bus : 35 (Clapham Junction ↔ Shoreditch)
Durée : ~30 minutes
Incontournables : London Bridge (vue sur Tower Bridge), Borough Market (marché alimentaire artisanal), The Shard (gratte-ciel emblématique), Monument au Grand Incendie, Bank of England, Leadenhall Market (détour possible), arrivée à Shoreditch (quartier street art, marché de Spitalfields à proximité, Brick Lane).
Description : Pour explorer l’Est londonien trendy et ses marchés, montez dans le bus 35 à London Bridge (au pied du Shard). Ce bus relie le sud-ouest à l’est, nous on en fait la portion centrale et East London. Commencez idéalement par une visite matinale de Borough Market (sous le pont ferroviaire près de London Bridge) – le marché alimentaire emblématique ouvre dès 10h. Ensuite, prenez le 35 vers Shoreditch. Il traverse la Tamise sur London Bridge : à ce moment, regardez sur votre droite pour une vue sublime sur Tower Bridge et la Tour de Londres en enfilade. De l’autre côté du pont, vous êtes dans la City : le bus passe devant Monument (la colonne dorée sur la gauche). Juste après, sur Cornhill, se dresse la Banque d’Angleterre et le carrefour de Bank, cœur de la City. On y voit le Royal Exchange (édifice néoclassique façon temple). Le 35 continue vers Shoreditch en empruntant Bishopsgate, l’axe qui longe le quartier de Liverpool Street. À proximité se trouve Leadenhall Market (magnifique galerie victorienne ayant servi de décor à Harry Potter) – que vous pouvez visiter en descendant à Gracechurch St avant de reprendre un bus suivant. Une fois le bus arrivé à Shoreditch High Street (terminus), vous êtes dans le royaume du street art : ce quartier regorge de fresques murales, de boutiques vintage et du fameux Brick Lane tout proche (temples du curry et du street-food, marché aux puces le week-end). Cet itinéraire dévoile un Londres plus alternatif et créatif, après les monuments de la City. Ne manquez pas de flâner dans Spitalfields Market (couvert, tendance) et d’admirer les œuvres de rue sur Hanbury Street, Bacon Street, etc.

Conseils pratiques : Ce parcours est idéal le dimanche (jour de marchés animés à Brick Lane et Spitalfields). Commencez vers 10h par Borough Market, bus vers midi vers Shoreditch, déjeuner street food à Brick Lane et après-midi balade arty. Le bus 35 est un 24h, mais en journée il passe toutes les 8–10 min, facile à attraper. Alternative : la ligne 55 suit un trajet proche entre la City (Old Street) et Shoreditch puis vers l’est, réputée pour son passage à côté du Street Art de Shoreditch également. Enfin, sachez que TfL propose des “bus itinéraires loisirs” sur son site – nos suggestions s’inspirent de ces recommandations officielles (routes 9, 11, 35 étant souvent citées).

Aéroports Et Correspondances En Bus

Arriver à Londres par avion et vouloir rejoindre la ville en bus, c’est possible – mais il faut distinguer les bus urbains TfL et les cars (coaches) longue distance.

  • Depuis Heathrow (zone 6) : Heathrow est le seul grand aéroport directement desservi par le réseau de bus Londonien standard (TfL). Plusieurs lignes locales (numéros 285, 111, 140, 105, etc.) relient l’aéroport aux environs (Hounslow, etc.), utilisables avec votre Oyster/Contactless. Cependant pour aller au centre de Londres, ce n’est pas pratique en journée (comptez 1h30 et plusieurs correspondances). En revanche, la nuit, la ligne de bus de nuit N9 part de Heathrow toutes les 30 min environ et va jusqu’au centre (Trafalgar Square) en passant par Hammersmith. C’est le bon plan pour un vol tardif : pour £1.75 et en 1h15 vous rejoignez le centre la nuit, au lieu de payer un taxi onéreux. Assurez-vous d’avoir une carte Oyster/contactless valide, car même la nuit le N9 n’accepte pas de cash. Heathrow propose aussi un service de coachs (National Express) vers Victoria, mais c’est payant séparément (£6) et à réserver.
  • Gatwick, Stansted, Luton : Ces aéroports ne sont pas couverts par les bus TfL (situés hors Grand Londres). Vous devrez emprunter soit un train (souvent le plus rapide vers le centre), soit un car de transfert (coach). Les principaux opérateurs de coachs d’aéroport sont National Express ou Terravision, avec des départs fréquents vers Victoria, Liverpool Street ou Paddington selon l’aéroport. Par exemple, de Stansted à Liverpool Street en bus National Express, comptez environ 1h20 pour ~£10-£12. Ces tickets se réservent en ligne ou s’achètent aux guichets aéroport. Ils ne sont pas intégrés au système Oyster/Contactless de TfL (paiement séparé). Idem pour Luton (bus jusqu’à Finchley Road ou Victoria) et Gatwick (bus jusqu’à Victoria ou Earl’s Court). Un conseil : prévoyez large en temps si vous prenez un coach aéroport, car le trafic sur les autoroutes M25/M11 peut être capricieux.
  • London City Airport (LCY) : Situé en zone 3 à l’est, il est desservi par le bus 473 et 474 vers Canning Town/Stratford, etc., en plus du DLR (métro léger). Donc avec Oyster/contactless vous pouvez quitter LCY en bus local sans frais supplémentaire (le tarif bus normal).
  • Entre aéroports : Des bus express (souvent appelés “Hotel Hoppa” ou autres navettes privées) relient parfois les aéroports entre eux ou vers des hôtels, mais ils sont généralement payants à part. Par exemple, pour aller de Heathrow à Gatwick en transport public, le plus simple reste le bus National Express (environ 1h, ~£25).

En résumé, les bus TfL rouges couvrent surtout Heathrow et London City. Pour les autres aéroports, vous utiliserez des lignes routières dédiées (coachs) ou le train. Pensez à consulter les sites officiels de l’aéroport ou de TfL pour les infos mises à jour sur les correspondances et tarifs vers Londres. Enfin, si vous arrivez en Eurostar à St Pancras ou en bus international à Victoria Coach Station, vous êtes directement dans Londres : il vous suffit de sauter dans un bus de ville à la sortie (St Pancras est desservi par de nombreuses lignes vers le centre, et Victoria Coach Station est à 5 min à pied de la gare routière Victoria).

Astuce arrivée tardive : Si votre vol atterrit après 23h, les options bon marché type train ou métro ne seront peut-être plus disponibles. Le combo gagnant = bus de nuit + Oyster/Contactless. À Heathrow, le N9 part environ toutes les 30 min de 23h45 à 5h am. À Gatwick ou Stansted, cherchez les derniers coaches ou – plus aventureux – prenez un bus de nuit local jusqu’à une gare ouverte 24h (par ex. de Gatwick un bus local jusqu’à Croydon puis night bus). N’hésitez pas à demander conseil au personnel au sol, ils orientent volontiers les voyageurs vers les bonnes correspondances nocturnes.

Accessibilité Et Familles

Bonne nouvelle : l’ensemble du réseau de bus londonien est accessible et pensé pour les familles. Voici ce qu’il faut savoir :

  • Bus 100% accessibles PMR : Tous les bus TfL sont à plancher bas et dotés d’une rampe. Cela signifie que pour quiconque en fauteuil roulant, en déambulateur ou avec une poussette, le bus peut s’abaisser (“kneel”) à l’arrêt et une rampe peut être déployée pour faciliter l’embarquement. Chaque bus possède un emplacement réservé pouvant accueillir un fauteuil roulant (dimensions max ~70cm x 120cm). Par ailleurs, les personnes en fauteuil ou scooter de mobilité voyagent gratuitement sur TfL bus – il suffit de monter par l’avant, de se positionner et le chauffeur vous fera signe que c’est bon.
  • Poussettes et enfants : Les poussettes sont les bienvenues dans les bus londoniens. Vous pouvez généralement laisser votre poussette dépliée dans l’espace central s’il n’y a pas déjà un fauteuil roulant ou trop d’autres poussettes. Les bus peuvent en contenir 1 à 2 en général. Si une personne en fauteuil monte, soyez prêt à plier la poussette pour lui céder la place – c’est la règle de priorité. Astuce parents : évitez les heures de pointe serrées avec une grosse poussette, car manœuvrer dans un bus bondé peut être sportif. Voyagez en dehors de 8-9h et 17-19h dans l’idéal. Les enfants <11 ans voyagent gratuitement (ils montent sans carte). Les 11-15 ans voyagent aussi gratuitement en bus avec une Zip Oyster photocard (sinon c’est tarif adulte). Donc pour un court séjour, les moins de 11 ans sont free sans formalité, les 11-15 ans il faut payer plein tarif (sauf si vous investissez dans une photocard 5£ en avance, valable si vous restez longtemps).
  • Audio/visuel à bord : Toutes les lignes sont équipées d’annonces audio et visuelles des prochains arrêts. Une voix indique “Next stop: …” et un écran affiche le nom de l’arrêt suivant. Pratique pour repérer quand descendre, y compris pour les malvoyants/malentendants.
  • Animaux : Les chiens d’assistance (guide dogs) sont autorisés sans problème sur les bus. Pour les animaux de compagnie, la règle TfL est qu’ils sont admis gratuitement à la discrétion du conducteur, s’ils ne posent pas de nuisance. En pratique, un petit chien tenu en laisse ou dans un sac est toléré. Évitez en revanche de monter avec un pitbull énorme à une heure de pointe… Toujours demander poliment au chauffeur en montant (“Is it ok for my dog to ride?”). La plupart du temps c’est oui si l’animal est calme.
  • Bagages et valises : Il n’y a pas de compartiment à bagages dans les bus urbains, mais vous pouvez monter avec une valise cabine ou un gros sac : placez-le dans l’espace poussette si libre, ou tenez-le près de vous en essayant de ne pas obstruer le passage. Les conducteurs sont tolérants tant que le bus n’est pas plein à craquer. Pour des valises volumineuses (format soute) sur un trajet aéroport -> centre, envisagez plutôt le train ou un coach spécial, car ce sera plus confortable.

En résumé, le bus londonien est très family-friendly et inclusive. De nombreuses améliorations ont été apportées ces dernières années (arrêts rapprochés, planchers bas, annonces claires) pour en faire un mode de transport accueillant pour tous, des tout-petits aux seniors. Profitez-en : voyager en bus avec des enfants peut même devenir une attraction en soi (le frisson d’être tout devant en haut 😃). Et n’hésitez jamais à solliciter de l’aide : les Londoniens offrent volontiers un coup de main pour porter une poussette ou indiquer un siège à une personne âgée.

À savoir : Si vous avez une Freedom Pass (résident senior/handicap de Londres) ou une English National Concessionary Pass (bus pass senior anglais), vous voyagez gratuitement en bus TfL à tout moment ou en heures creuses. Les touristes étrangers n’en bénéficient pas, mais les visiteurs seniors peuvent envisager le Visitor Oyster + photo pour des réductions. Quoiqu’il en soit, les tarifs bus étant déjà très bas, c’est un bon moyen pour les personnes âgées de se déplacer sans fatigue (les bus s’arrêtent à tous les lieux touristiques majeurs).

Sécurité Et Bonnes Pratiques

Le réseau de bus londonien est globalement sûr et bien réglementé, mais voici quelques recommandations pour voyager l’esprit léger :

  • Sécurité à bord : Tous les bus disposent de caméras CCTV enregistreuses. Les incidents sont rares, surtout sur les lignes centrales empruntées par de nombreux touristes et locaux. La nuit, il est fréquent de ne pas être seul au niveau supérieur – les fêtards et travailleurs de nuit utilisent le bus, il y a donc une certaine “présence” rassurante. Si un comportement dérangeant survient (très rare), n’hésitez pas à vous déplacer plus près du conducteur ou à signaler le problème une fois descendu (numéro du bus et heure à TfL). En heure creuse, restez au rez-de-chaussée près du chauffeur si vous êtes anxieux, c’est ce que font souvent les voyageurs tardifs pour se sentir plus en sécurité.
  • Traversée de la rue : Faites attention en rejoignant votre arrêt ou en descendant – à Londres on roule à gauche ! Regardez du bon côté avant de traverser. De nombreux accidents de touristes viennent d’un moment d’inattention sur la circulation inversée, surtout aux abords des bus (on descend et on regarde du mauvais côté en traversant devant le bus… Danger). Utilisez les passages piétons quand possible.
  • Heures de pointe : Le trafic londonien peut être très dense entre 7h30-9h30 et 16h30-19h. Les bus avancent au pas sur certains tronçons. Prévoyez donc plus de temps si vous voyagez à ces heures. En particulier le vendredi soir, les bus du centre sont ralentis par la foule et les embouteillages. Si vous êtes pressé pour un train/avion un vendredi 18h, envisagez peut-être le métro pour cette fois. En revanche, hors pointe le bus est super efficace.
  • Météo et confort : En cas de forte pluie, sachez que prendre le bus vous garde à l’abri, mais le trafic peut empirer (congestion). L’étage supérieur d’un vieux bus peut parfois avoir de légères fuites d’eau autour des fenêtres 😅 – choisissez un siège loin des éventuelles gouttières. Quand il fait très chaud en été (+30°C), les bus ne sont pas toujours bien climatisés, surtout à l’étage. Pensez à descendre prendre l’air si vous vous sentez mal. La plupart des bus ont maintenant la climatisation légère, mais ce n’est pas le grand froid.
  • Objets perdus : Si vous oubliez quelque chose dans un bus, notez immédiatement le numéro de ligne, l’heure et la direction. TfL dispose d’un service des objets trouvés centralisé. Vous pouvez remplir un formulaire en ligne ou appeler le centre des objets trouvés de TfL en donnant le maximum de détails (numéro de bus, date, description de l’objet). Les chances de récupération sont correctes si c’est un objet de valeur et que vous avez les références. Bien sûr, mieux vaut garder un œil sur vos affaires pour éviter d’en arriver là. Pensez toujours à jeter un coup d’œil sur et sous votre siège en partant.
  • Conduite : Les conducteurs de bus londoniens sont des professionnels chevronnés. Attachez votre ceinture… ah non, pas de ceintures. Tenez-vous fermement surtout quand le bus redémarre après un arrêt : les accélérations et freinages peuvent surprendre, notamment en étage (effet de bascule). Si vous voyagez debout, agrippez-vous solidement à une barre horizontale ou aux poignées.
  • COVID/Hygiène : Après la pandémie, TfL a maintenu un bon niveau de nettoyage des bus. Du gel hydroalcoolique n’est plus distribué, prévoyez le vôtre. Le port du masque n’est plus obligatoire mais reste courant en hiver ou en période d’épidémie de grippe. À vous de juger.

En suivant ces quelques conseils de bon sens, vous verrez que le bus est un moyen sûr, convivial et agréable de parcourir Londres. On y croise le vrai quotidien des Londoniens, on découvre des quartiers de manière authentique, et le tout en minimisant les risques avec un peu de vigilance de base. Bon voyage en sécurité sur les lignes rouges ! 🚌

Erreurs Fréquentes À Éviter

Même les voyageurs malins peuvent commettre quelques impairs lors de leurs premiers trajets. Voici 10 erreurs courantes à éviter sur le réseau de bus londonien :

  1. Oublier de valider sa carte en montant – Par habitude du métro où l’on “tap out” en sortie, certains pensent que valider en entrée de bus n’est pas nécessaire. C’est faux : toujours toucher le lecteur jaune en montant. Sinon, vous voyagez sans billet valable (et en cas de contrôle, amende). Pas de validation en sortie, mais bien en entrée uniquement.
  2. Retaper sa carte en descendant – Inutile et potentiellement coûteux. Sur un bus, il ne faut pas toucher le lecteur en sortant. Cela ne sert à rien (pas de borne de sortie), et si par malchance vous repassez devant le lecteur avant 1 minute, ça pourrait compter comme un second trajet. Contentez-vous de descendre normalement.
  3. Tenter de payer en espèces – Erreur classique du touriste non informé : sortir quelques pounds pour payer le chauffeur. Il vous fera un signe navré – No cash. Ayez absolument une Oyster ou une carte sans contact prête avant d’emprunter un bus. Vous pouvez acheter une Oyster dans n’importe quelle station de métro ou certains commerces Oyster Ticket Stop.
  4. Monter dans le mauvais sens – Ah, la joie de se rendre compte que le bus part à l’opposé… Pour éviter ça, toujours vérifier le terminus affiché sur le bus (ou l’indication “towards …” sur le panneau d’arrêt). Exemple : deux arrêts de la ligne 24 dans la même rue, l’un “towards Hampstead Heath”, l’autre “towards Pimlico”. Choisissez selon votre destination. En cas de doute, demandez au chauffeur en montant “Does this go to …?” – ils vous répondront volontiers.
  5. Ne pas profiter du Hopper fare – Certains touristes hésitent à multiplier les changements de bus, pensant payer à chaque fois. Or, les correspondances dans l’heure sont gratuites ! N’ayez donc aucune crainte à faire un itinéraire avec 2 ou 3 bus, tant que vous validez sur le suivant dans l’heure du premier, vous ne paierez qu’une seule fois. Cela ouvre des possibilités infinies (et c’est toujours £1.75 max). Oublier cette astuce, c’est passer à côté d’un gros avantage tarifaire.
  6. Ne pas anticiper les déviations/fermetures – Londres aime les travaux et les courses (marathon, events). Il arrive qu’une ligne soit temporairement déviée. Beaucoup de gens attendent à un arrêt fermé sans lire l’avis… Résultat, pas de bus et une grosse perte de temps. Lisez les affiches jaunes sur l’arrêt, ou vérifiez l’appli Citymapper/TfL qui signalera “Stop closed” ou “diverted route”. En cas de doute, plan B : marcher jusqu’à l’arrêt précédent ou suivant qui est opérationnel.
  7. Descendre trop tard (ou trop tôt) – Avec 700 lignes, pas simple de connaître tous les arrêts par cœur. Utilisez les annonces audio/écran pour savoir où vous êtes. Une erreur courante : louper son arrêt et devoir revenir en sens inverse (perte de temps). Soyez attentif dès que le bus s’approche de votre destination, et appuyez sur STOP juste après avoir vu ou entendu le nom de votre arrêt précédent le vôtre. Par exemple, si vous descendez à Museum Street et que l’annonce dit “Next stop: New Oxford Street”, vous savez que le suivant sera le vôtre : appuyez. Ni trop tôt ni trop tard. Si vous appuyez trop en avance, le bus s’arrêtera quand même à chaque arrêt jusqu’à ce que quelqu’un descende, donc ça ne pose pas problème mais ça peut embrouiller le conducteur.
  8. Surestimer la vitesse du bus en heure de pointe – Penser qu’un bus sera aussi rapide qu’un métro à 8h30 du matin de Liverpool Street à Oxford Circus, c’est optimiste. Le bus c’est génial, mais prévoir du temps est clé. Aux heures ultra-chargées, la moyenne peut tomber à 6-8 km/h dans le centre. Donc ne prenez pas un bus longue distance pour un rendez-vous important sans marge. En revanche tôt le matin, en soirée ou le week-end, ça roule bien.
  9. Ignorer les applis locales – Beaucoup se contentent de Google Maps, mais il n’est pas toujours le plus fin connaisseur du bus londonien. L’erreur est de ne pas utiliser Citymapper ou TfL Go, qui sont calibrés sur Londres et parfois plus à jour sur les perturbations. Citymapper a même un mode “bus only” pour tracer des routes optimisées bus. Ne pas l’installer, c’est se priver d’un accompagnement step-by-step hyper utile (notifications quand votre arrêt approche, etc.). Pour quelques Mo, ça vaut le coup.
  10. Mauvais choix de siège pour la vue – Ce n’est pas bien grave, mais autant l’éviter : si vous voulez voir London Eye, Big Ben, Tower Bridge…, sachez de quel côté du bus être. Exemple : en allant vers l’est sur la ligne 15, Tower Bridge sera à droite en passant London Bridge. Sur la ligne 11 vers l’ouest, Big Ben sera à gauche juste avant Parliament Square. Renseignez-vous un peu sur le parcours pour choisir la meilleure place panoramique. Et bien sûr, tout devant en haut, toujours !

FAQ – Questions Fréquentes Sur Les Bus Londoniens

Faut-il “tap out” en descendant du bus ?
Non. À la différence du métro, vous ne devez pas repasser votre carte en sortant du bus. On valide uniquement en montant. Si vous tap out sur un bus, cela pourrait être interprété comme une nouvelle montée (et vous serez re-débité). Donc on évite ! Descendez simplement une fois votre arrêt venu.

Peut-on payer en espèces dans le bus à Londres ?
Non, les bus sont 100% sans cash. Le conducteur n’accepte pas les billets/pièces. Vous devez utiliser une carte sans contact, une Oyster ou un ticket valable (Travelcard papier). Si vous montez sans, le chauffeur vous refusera l’accès. Pensez donc à acheter une Oyster à l’aéroport ou station de métro en arrivant, ou assurez-vous que votre carte bancaire passe en sans contact.

Quelle différence entre Oyster et carte sans contact ?
La Oyster card est une carte à puce de TfL sur laquelle vous chargez du crédit ou des abonnements. La carte sans contact bancaire (Visa, Mastercard, Apple/Google Pay…) vous permet de payer directement vos trajets, sans recharger. En bus, les deux fonctionnent de la même façon (tap sur le lecteur). La différence : Oyster a un coût initial £7 et requiert du top-up, mais permet des tarifs réduits jeunes/seniors et de garder un solde dédié transport. La carte bancaire est plus simple si vous êtes touriste standard : pas de frais d’achat et capping automatique jour/semaine. Par contre, attention aux éventuels frais bancaires internationaux.

Que se passe-t-il si je dépasse le plafond quotidien ?
Rien de spécial à faire – c’est automatique. Une fois que vous avez dépensé £5.25 en bus sur un jour (entre 4h30 du matin et 4h29 le lendemain), les trajets additionnels sont gratuits pour vous ce jour-là. Votre carte continuera à “biper” vert, mais sans débit. Sur le relevé, vous verrez au maximum £5.25 facturés (ou moins si vous avez voyagé moins). Idem pour le plafond hebdo de £24.70 : au-delà, plus aucun débit jusqu’au lundi suivant. Il n’y a donc pas de “mauvaises surprises”, plutôt des bonnes !

Les poussettes sont-elles autorisées dans les bus ?
Oui, tout à fait. Les bus londoniens sont pensés pour accueillir des poussettes ouvertes dans l’aire centrale (logo poussette au sol). Vous n’avez pas à la plier sauf si l’espace est déjà occupé ou si un utilisateur en fauteuil roulant monte – car là il a la priorité absolue sur l’espace. En général, deux poussettes compactes tiennent côte à côte. Veillez à dégager l’allée et à bien freiner les roulettes. Monter/descendre la poussette : le bus est très bas, souvent pas besoin de rampe, un petit coup de pouce d’un passager et hop.

Peut-on monter avec un vélo pliant dans le bus ?
Oui, les vélos pliants sont acceptés à bord (gratuitement), du moment qu’ils sont effectivement pliés et qu’il y a suffisamment de place pour les poser sans gêner. Le règlement TfL les assimile à un bagage. Le conducteur peut refuser si le bus est bondé, mais en pratique aux heures creuses ça passe. Les vélos non pliants, eux, sont interdits dans les bus (logique, trop encombrants).

Les bus de nuit sont-ils sûrs et fréquents ?
Les Night Bus londoniens (numérotés N…) sont une véritable institution. Ils sont globalement sûrs : beaucoup de monde les emprunte (personnel de bar, fêtards, travailleurs, touristes), donc on n’est pas seul dans un bus vide. La présence de caméras et du conducteur dissuade les incivilités. Bien sûr, comme partout la nuit, gardez vos esprits – évitez de faire une sieste profonde jusqu’au terminus 😉. Niveau fréquence, les lignes N majeures passent toutes les 15–20 min environ, les secondaires plutôt toutes les 30 min. Planifiez un peu pour ne pas attendre trop longtemps. De plus, plusieurs lignes de jour deviennent 24h le week-end (service continu). Donc oui, on peut rentrer à 3h du matin en bus à peu près comme en métro la journée.

Que faire si ma ligne est déviée ou mon arrêt fermé ?
TfL informe via des affiches jaunes aux arrêts concernés. Si vous voyez “Bus stop closed” ou “diverted”, cherchez l’arrêt temporaire de remplacement indiqué (souvent quelques mètres avant/après). Sur l’appli, un arrêt fermé apparaît en grisé. En cas de gros détour, parfois une navette de remplacement est mise en place. Vous pouvez aussi demander au chauffeur du bus précédent “Where can I get the 38 now?”. Ils vous renseigneront. Enfin, en dernier recours, un trajet à pied jusqu’au point où la ligne redevient normale peut dépanner. Exemple : Oxford Street piétonne le temps d’un événement, les bus sont déviés sur Wigmore Street ; il faut marcher un pâté de maisons pour les retrouver.

Comment “demander l’arrêt” exactement ?
Pour faire signe que vous souhaitez descendre au prochain arrêt, appuyez sur un bouton rouge “STOP” à bord. Ces boutons sont répartis un peu partout (barres, cloisons). Une seule pression suffit : vous entendrez une sonnerie (ding). Le message “Bus stopping” s’allume à l’avant, indiquant au conducteur que quelqu’un descendra. Si vous êtes le seul à bord et que vous restez assis sans rien faire, le bus risque de passer votre arrêt ! Donc pensez-y avant l’arrivée. Il n’y a pas de cordon à tirer comme dans certains pays – c’est bien un bouton.

Quelle appli pour les perturbations en direct ?
Citymapper est top pour ça : il intègre les alertes TfL en temps réel. L’appli TfL Go officielle donne aussi les temps d’attente et perturbations (et a l’avantage de couvrir tout TfL). Pour les fans de Twitter, le compte @TfLBusAlerts poste des infos trafic bus. Mais honnêtement, Citymapper ou Google Maps suffisent dans 95% des cas pour savoir si un bus est retardé ou dévié (ils recalculent l’ETA avec le trafic). Sur place, regarder le panneau de l’arrêt pour les affichettes est toujours conseillé.

Le meilleur siège pour une vue “carte postale” ?
Sans hésiter : le premier rang de l’étage supérieur, côté trottoir ou milieu selon ce que vous voulez voir. À l’avant, vous avez une vision panoramique comme dans un bus touristique à toit ouvert, la brise en moins. Par exemple, sur la ligne 11, asseyez-vous à l’avant gauche pour voir Big Ben en arrivant à Westminster ; sur la ligne 15, à l’avant droit pour guetter Tower Bridge en approchant de Tower Hill. Si le premier rang est pris, les rangs suivants à l’étage offrent aussi une très bonne vue, surélevée par rapport à la rue. Évitez l’étage du bas si vous cherchez la vue (sauf peut-être les sièges tout avant, mais on voit moins loin). Et si vous pouvez choisir le côté : côté gauche généralement pour monuments côté sud (London Eye, Parlement depuis Whitehall), côté droit pour monuments côté nord (Buckingham en passant Green Park, etc.). Mais ne vous stressez pas trop : la vue du bus est sympa de tout angle, l’important c’est d’être à l’étage 😎.

Tl;dr – Récapitulatif Rapide

  • Carte sans contact obligatoire : Pas de cash dans les bus londoniens – préparez une Oyster card ou utilisez votre carte bancaire sans contact pour payer £1.75 le trajet. Touchez le lecteur en montant, pas besoin en descendant.
  • Tarif unique avantageux : £1.75 par trajet, transferts illimités gratuits pendant 1h (Hopper fare). Plafond journalier £5.25 (bus à volonté toute la journée) et cap hebdo ~£24.70 – voyagez sans vous ruiner.
  • Réseau 24/7 étendu : Des bus partout à Londres, beaucoup circulent 24h/24. La nuit, repérez les bus avec N (service de nuit) – ils remplacent le métro après minuit et sont sûrs et fréquentés.
  • Planification simplifiée : Utilisez Citymapper ou TfL Go pour trouver le bon bus, connaître l’attente en temps réel et les perturbations. Les arrêts de bus affichent les numéros et directions – vérifiez le terminus (“towards …”) pour prendre le bon sens.
  • Monter/descendre correctement : Montez par la porte avant, laissez descendre d’abord, validez sur le lecteur jaune, puis filez à l’étage pour la vue. Pour descendre, appuyez sur le bouton STOP rouge une fois votre arrêt proche, et sortez par la porte du milieu/arrière.
  • Bus = visites pas chères : Pensez aux lignes scéniques (bus 11, 15, 9, 24, 35…) qui passent par les monuments clés. Pour £1.75 vous avez une visite guidée improvisée depuis le haut d’un bus rouge légendaire.
  • Accessibilité au top : Bus 100% accessibles – planchers bas, rampes, espace fauteuil roulant/poussette. Enfants <11 ans gratuits, poussettes bienvenues, chiens d’assistance OK.
  • Étiquette et sécurité : On fait la queue calmement, on dit merci au chauffeur, on ne mange pas odorant à bord. Tenir ses affaires et la rampe pour éviter chutes brusques. Réseau surveillé par caméras – se déplacer en bus à Londres est très sûr.
  • Évitez les pièges : Ne pas retaper en sortant (pas de tap out), ne pas oublier de faire signe pour l’arrêt, et ne pas paniquer si vous loupez un bus – le suivant arrive souvent 5 min après. En cas de doute, demandez (aux locaux, au conducteur), les Londoniens sont serviables avec les visiteurs.
  • Astuces aéroports : Bus de nuit N9 depuis Heathrow si vol tardif (seulement £1.75 pour le centre), sinon coaches spéciaux pour autres aéroports (non inclus dans Oyster). À l’arrivée Eurostar ou bus Eurolines, on est déjà en centre-ville – le bus urbain prend le relais facilement.
  • Profitez du voyage : Le bus à Londres n’est pas qu’un transport – c’est une expérience. Installez-vous à l’étage, ouvrez grand les yeux sur Big Ben, Tower Bridge ou Piccadilly Circus qui défilent. Vous voyagez comme un local tout en faisant du tourisme malin. Good trip! 🥳

Conclusion – Profitez Du Réseau Bus Et Au-delà

Maîtriser le réseau des bus londoniens, c’est s’ouvrir la ville à petit prix tout en vivant une expérience locale authentique. À présent, vous savez comment payer intelligemment, planifier vos itinéraires et éviter les erreurs communes. Vous connaissez même quelques lignes secrètement touristiques pour en prendre plein la vue depuis l’impériale du bus. Que vous soyez un globe-trotter solo avec un budget serré, un couple en escapade romantique ou une famille avec enfants et poussettes, les bus de Londres sont vos alliés pour explorer la capitale sans stress. Alors, montez à bord du prochain double-decker rouge qui passe et laissez-vous porter à travers la jungle urbaine, du palais de Buckingham aux marchés de Shoreditch.

Envie d’aller plus loin ? N’hésitez pas à nous demander un itinéraire personnalisé selon vos centres d’intérêt – nous adorons conseiller nos lecteurs pour découvrir des coins insolites en bus. Abonnez-vous à notre newsletter pour d’autres astuces voyage à Londres (métro, vélos, à pied…) et restez informés des nouveautés TfL. Maintenant que vous êtes un pro du bus londonien, il ne me reste qu’à vous souhaiter bon voyage – enjoy your ride et n’oubliez pas de lever la main pour héler le bus 😉🚏. À bientôt sur les routes de Londres !

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